Sur l’île d’Avae Nui, les esprits de la mer sont agités. Les prêtres tatoués des clans parlent de vagues étranges, de requins à deux têtes et de pluie tombant à l’envers. Le chef annonce qu’un désastre approche… et que la faute en revient à un des joueurs, qui, par imprudence, a déraciné une pierre sacrée pour en faire un bijou.
Les anciens, ahuris, décident de bannir les joueurs, sauf s’ils parviennent à ramener le Tiki de Lolo, un artefact gardien qui pourrait apaiser les flots.
Ils se lancent donc sur leur pirogue vers l’île de Hao Pua, mais réalisent vite qu’ils manquent d’un pagaie de corail, indispensable pour franchir les récifs : ce n’était pas le plan.
Sur la route, un grand-père affamé leur propose son aide contre 5 poissons noirs séchés (PN). Un seul peut payer, et le reste du groupe doit improviser.
Deux jours plus tard, le vieil homme les trahit, les laissant piégés dans une crique, où des crabes géants les encerclent pour un guet-apens bien rôti (avec même une odeur de crépinette au feu de bois…).
Échappant de justesse, ils atteignent le pont suspendu de Tapu-Horoa, protégé par un lézard de pierre vivant, immense et aveugle. Pour le franchir, ils doivent chanter l’origine de leur lignée, tatouages levés vers le ciel.
À l’arrivée, ils découvrent que le Tiki de Lolo est en fait un stérilet divin, outil sacré de fertilité de la déesse-mère, arraché dans une cérémonie interdite.
Leur retour est marqué par une mer déchaînée… mais aussi par la rédemption de celui qui a fauté. Il replace le Tiki dans son sanctuaire. Le vent se calme. Les ancêtres pardonnent.
Mais sous les vagues, quelque chose ouvre les yeux…
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